On le sait, la malaria est un véritable fléau qui décime et affaiblit le continent africain. Sur l’année 2016, l’OMS estimait le nombre de cas de paludisme à 216 millions, dont 445.000 de cas mortels, principalement en Afrique. Et pourtant, un espoir existe… Une plante ancestrale, l’Artemisia annua, pourrait être une solution idéale. Mais avant qu’elle ne soit reconnue et utilisée largement, le chemin est encore long et semé d’embûches.

Pourtant, sur le terrain, des associations se battent pour intégrer l’Artemisia annua dans des projets à grande échelle et font réellement changer le cours de la vie de milliers de personnes. Des écoles, des villages, des prisons cultivent cette plante miraculeuse et voient leur taux de malaria chuter drastiquement.

La malaria tue un enfant toutes les 2 minutes… Alors, pourquoi n’y a-t’il pas encore d’Artemisia annua partout en Afrique? Petit bilan de cette problématique aux enjeux cruciaux…

 

Artemisia

Qu’est-ce que l’Artemisia annua ?

C’est une plante utilisée depuis 2000 ans par les chinois pour guérir la malaria. En plus de son effet préventif et curatif, elle agit également comme répulsif contre les moustiques.

Elle se prend sous forme d’infusion ou sous forme de poudre (éventuellement en gélules).

On observe que l’Artemisia annua agit comme une vraie polythérapie. C’est en effet la combinaison de ses 20 composants qui la rendrait plus efficace contre la malaria que les médicaments classiques et qui fait qu’il n’y a pas de résistances : il y a trop de composants différents pour que le parasite ne développe des résistances.

 

Preuve de l’efficacité de l’Artemisia annua

La plus grande preuve de l’efficacité de la plante comme prévention et comme traitement de la malaria est son utilisation par les Chinois depuis plus de 2000 ans! Des études ont commencé sur le sujet depuis plusieurs années (un document reprenant les références scientifiques est téléchargeable sur le site Artemisia for Africa). Elles mettent en évidence qu’il n’y a pas d’effets secondaires, qu’il n’y a pas de résistance, qu’elle est adéquate pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, que c’est toute la plante qu’il faut consommer car les différents composants jouent un rôle complémentaire. Les études montrent aussi que la plante s’adapte aux différentes conditions géo-climatiques.

Parmi les nombreuses études déjà parues, une étude de Dr Pamela Weathers publiée dans une revue scientifique présente le cas de 18 patients en crise de malaria sévère apparemment résistants aux médicaments officiels et guéris en 5 jours en prenant la plante sous forme de feuilles séchées.

L’Artemisa annua a également bien d’autres vertus. C’est un anti-oxydant, anti-inflammatoire et anti-bactérien puissant. Les études prouvent qu’elle serait également très efficace contre plusieurs maladies infectieuses tropicales ainsi que contre le traitement des parasites intestinaux.

 

Artemisia
Artemisia
Artemisia

Pourquoi l’Artemisa annua représente l’avenir en matière de lutte contre le paludisme ?

 

Bien sûr, il existe déjà de nombreux médicaments préventifs et curatifs contre la malaria (« ACT »). Cependant, ces traitements ont énormément de limites :

  • Ils sont extrêmement couteux ce qui les rend accessibles uniquement à une élite. Par exemple, aux touristes qui viennent sur de courtes durées.
  • La mise en place pratique de ces traitements est parfois très loin des réalités africaines où le premier dispensaire peut être à plusieurs heures de marche et où de nombreux faux médicaments circulent.
  • Ces traitements ont de nombreux effets secondaires et s’accommodent donc mal d’une prise sur du long terme.
  • Avec le temps, les résistances aux médicaments officiels (ACT) augmentent un peu partout en Afrique. Le parasite responsable de la malaria résiste aux médicaments avec donc le risque de voir de plus en plus de patients mourir de la maladie.

En comparaison, l’Artemisa est une solution extrêmement simple, peu couteuse, efficace, durable et éthique. La preuve dans cette vidéo d’à peine 2 minutes.

 

 

Les plans d’Artemisia annua sont adaptés aux conditions géo-climatiques des différentes régions d’Afrique et peuvent pousser presque n’importe où moyennant un apport suffisant d’eau. La culture s’avère un peu délicate la première année et nécessite donc une petite formation en amont. Mais elle devient vitre très efficace et un hectare d’Artemisia annua peut protéger jusqu’à 125.000 personnes !

Un des principaux atouts de l’Artemisisa annua, c’est qu’elle place les populations locales comme acteur principal de la lutte contre ce fléau qui les touche en les libérant de l’emprise des grands laboratoires pharmaceutiques et de l’aide étrangère qui trop souvent les déresponsabilise. Cette plante leur donne un moyen de se soigner par eux-mêmes de manière abordable, réplicable et durable.

Le documentaire «Malaria Business» a récemment mis en lumière les enjeux économiques énormes derrière cette maladie meurtrière. Les grands groupes pharmaceutiques, qui financent en grande partie l’Organisation mondiale de la santé, défendent leur territoire et n’ont pas spécialement intérêt à ce que l’Artemisia soit largement propagée.

A côté de la voie médicamenteuse, les mesures préventives telles que la distribution à grande échelle de moustiquaires imprégnées est à la base de la lutte contre la malaria menée par l’Organisation mondial de la santé (OMS). Mais même de telles mesures demandent des budgets colossaux qui ne sont pas disponibles. Il faut donc bien trouver d’autres solutions en complément…

 

Artemisia

 

Qu’est-ce que l’O.M.S en dit et qui sont les détracteurs de l’Artemisia annua ?

 

On trouve de l’Artemisia partout, en Europe, en Afrique, en Asie…. Elle est pourtant illégale dans la plupart des pays. L’OMS s’y oppose alors que les gens y ont recours sur le terrain avec des résultats extrêmement convaincants.

 

Pourquoi cette opposition ?

L’OMS est l’organisation internationale gardienne de l’orthodoxie sanitaire dans le monde. Elle s’opposera à la diffusion de l’Artemisia annua aussi longtemps qu’elle n’a pas approuvé la plante sur base de recherches internationales conduites selon ses normes. Malheureusement, 2000 ans d’efficacité sur le terrain ne peuvent pas servir de preuve officielle selon l’OMS. Pour être reconnue par l’OMS, il faut que des études soient menées selon un protocole très précis.

Grâce au travail de nombreuses associations dont IDAY, cette étude scientifique a enfin débutée et devrait prendre 3 ans. Cette recherche scientifique internationale permettra sans doute de prouver l’évidence observée sur le terrain afin que l’Organisation Mondiale de la Santé lève ses réserves. La recherche, pour laquelle des fonds sont encore nécessaires, est menée par la Kenyatta University (Kenya) avec l’appui de la Worcester Polytechnic Institute (Ma, USA), l’Université de Wageningen (Pays-Bas)  et l’Université de Liège (Belgique).

Une fois l’accord de l’OMS obtenu, les organisations des Nations Unies telles que la FAO et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ainsi que des ONG telles que Caritas, pourront intégrer la plante dans les centaines de milliers de projets en Afrique

 

Principal reproche fait à l’Artemisia

L’Artemisia annua est la plante dont est extraite l’artemisinine qui a été associée à d’autres produits (comme la Mefloquine) pour produire un des médicaments officiels (ACT) promus par l’OMS et distribués partout dans le monde.

Malheureusement des premières résistances ont été observées à ce dernier médicament, ce qui veut dire qu’il devient de moins en moins efficace contre la malaria. Les détracteurs de l’Artemisia annua en ont donc déduit que cette plante n’était pas suffisamment efficace.

Cependant, les études montrent très clairement que l’Artemisia annua doit être utilisée dans son entièreté. C’est en effet la combinaison de ses 20 composants qui la rend efficace contre la malaria et qui fait qu’il n’y a pas de résistances observées. Il y a trop de composants différents pour que le corps développe des résistances. Donc pour garder son efficacité, la plante doit être utilisée de la manière la plus simple qu’il soit, dans son entièreté et sans être associée à d’autres molécules.

 

Qui sont les acteurs sur le terrain et leurs projets en lien avec l’Artemisia ?

 

De nombreuses associations luttent pour faire reconnaître l’Artemisa annua et pour l’intégrer dans des projets locaux.

L’association IDAY a, par exemple, développé des jardins scolaires dans des écoles situées dans des camps de réfugiés de Tanzanie, faisant ainsi chuter le nombre de cas de malaria et par là même diminuer l’absentéisme des enfants, des professeurs, remonter les résultats scolaires et diminuer les frais de santé.

Lutter contre la malaria a donc des répercussions en chaine et permet d’améliorer les conditions de vie d’une population dans son ensemble.

C’est ça la force de l’Artemisia annua: les populations locales voient les effets de la plante et se l’approprient. Certaines prisons, ne recevant en général pas les moyens de prévention (comme les moustiquaires imprégnées) et de soins de la malaria, ont également commencé la culture de l’Artemisia annua. Il est fréquent qu’un détenu emmène des semences avec lui à la fin de son incarcération et démarre une culture dans son village.

L’Artemisia annua est également utilisée par certaines entreprises privées en Afrique, qui en la proposant à leurs employés, voient le taux d’absentéisme diminuer drastiquement.

Un autre acteur très important sur le terrain sont Les Maisons de l’Artemisia présentes dans différents pays d’Afrique.

 

Artemisia

 

Envie d’aider vous aussi ?

Vous pouvez partager cet article ou la petite vidéo explicative de l’Artemisia annua. Cette plante est encore trop souvent inconnue du grand public et la faire connaître lui fera déjà gagner du terrain.

Vous pouvez aussi bien sûr faire un don à une association qui intègre l’Artemisia dans ses projets comme le fait IDAY. Avec 10 eur, vous protégez 3 familles contre la malaria de manière durable ! Faire un DON !

 

Pour aller plus loin : Sources et liens intéressants

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